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La Péniche

  • Une péniche démotorisé de 55 m sur 8 de large positionnée à 35 m du bord de la rivière

  • Un espace sur l'eau capable d'accueillir jusqu'à 300 personnes en mode cocktail sur 3 niveaux

  • Un toit terrasse panoramique de 210 m² situé à 5 mètres au dessus de l'eau

  • Une salle plénière entièrement vitrée de 190 m² avec vue à 340° sur le fleuve

  • Une salle de 70 m² sur le pont inférieur

  • En projet, 7 cabines junior suites

La Péniche du Mascaret

​​La péniche est amarrée à deux Ducs d'Albe (pieux), d'une longueur de 23 mètres et enfoncés à 12.5 mètres dans le sol du fleuve pour parer aux vagues du mascaret. La péniche coulisse le long des Ducs d'Albe tel un ponton. Positionnée à 35 mètres du bord du fleuve, elle offre à ses visiteurs une expérience inédite sur l'eau.

La Péniche du Mascaret
Plan de la Péniche du Mascaret
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Plan de la Péniche du Mascaret
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Son histoire

La Péniche du Mascaret était (avant sa transformation pour le projet) un automoteur rhénan de type canadien ou en d'autres termes une péniche de type canadienne. Un modèle de péniche toujours présent au Canada alors que le modèle "Freycinet" est la péniche européenne par excellence, adaptée au gabarit Freycinet du nom de l’ingénieur (Charles de Freycinet) qui a édité la norme européenne en 1879 régissant la dimension de la plupart des écluses en Europe.

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret (avant sa transformation) quelques mois seulement après sa sortie (1952) des Forges de Strasbourg. Elle s'appelait alors "Le Notre". Les ouvriers posent fièrement.

La norme portait la dimension des sas d’écluse à 39 mètres de long pour 5.20 de large. En conséquence, les bateaux pour emprunter ces écluses "Freycinet" (toujours de nos jours) ne doivent pas dépasser 38,5 m sur 5,05 m de large. On parle ainsi de bateaux ou de péniches Freycinet. Rien qu’en France, 5800 Km de voies fluviales s’y conforment et 23 % du trafic fluvial y transite.

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret (avant sa transformation) dans les années 2000 en activité sur le Rhin.
Elle s'appelait alors "Mohican".

La péniche canadienne est très différente de la Freycinet de par sa forme et sa taille hors normes. Sa première particularité repose en effet sur sa proue très profilée (contrairement aux Freycinet) qui lui permet d'affronter les eaux tumultueuses du fleuve Saint Laurent et plus proche de chez nous du Rhin ou du Rhône.

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret (avant sa transformation) en 2017 en activité sur la Seine à Paris.
Elle s'appelait alors "Ravage".

Autre particularité, sa largeur. Quand les péniches européennes Freycinet ont une largeur maximale limitée à 5 mètres (pour franchir les écluses), la Canadienne  affiche une largeur exceptionnelle de plus de 8 mètres ce qui en fait le bateau idéal pour un projet de transformation en ERP (Entreprise Recevant du Public) flottant.

La Péniche du Mascaret

La "canadienne" Péniche du Mascaret à gauche et une Freycinet à droite

Dernière particularité qui a son importance : son épaisseur de coque. Celle-ci avoisine les 9.5 mm (suffisant pour traverser l'Atlantique !) quand les péniches Freycinet ne dépasse pas 4.5 mm. A titre de comparaison, certains tankers ont une épaisseur minimale de coque de seulement 14 mm.

La Péniche du Mascaret

La péniche s’apprête à être mise en cale pour être dans un premier temps raccourcie
Janvier 2022

La Péniche du Mascaret

Après son rétrécissement de 71 à 55 m, le logement du marinier (arrière de la péniche) a disparu
Février 2022

Construit en 1952 dans les Forges de Strasbourg, sa dimension était à l'origine de 71 mètres pour une largeur de 8,2 mètres. Dans le cade du projet "La Péniche du Mascaret", la longueur a était ramenée à 55 mètres. Son poids une fois raccourcie avoisine les 160 tonnes et son poids montera à 220 tonnes après la réalisation du pont principal. La transformation de la péniche a eu lieu en 2022 dans les chantiers Navals du Nord Vanpraet à Villeneuve-la-Garenne (92) dans la région parisienne et a durée 6 mois.

La Péniche du Mascaret

Une fois la découpe réalisée, il convient de refaire une poupe ou dans le jargon un "cul"
On peut apprécier la largeur exceptionnelle typique des canadiennes avec ses 8 mètres de large
Février 2022

La Péniche du Mascaret

Les techniciens donnent une idée de la taille du navire et de la hauteur de cale
Février 2022

La Péniche du Mascaret

Autre vue du nouveau tableau arrière arrondi pour respecter l'aspect initial de la poupe
Février 2022

La Péniche du Mascaret

Inspection de l’arrière une fois terminé par l'architecte naval Éric Baranger et l'armateur
Mars 2022

La Péniche du Mascaret

Autre vue de l'arrière du navire une fois terminé
Mars 2022

La Péniche du Mascaret

Place maintenant à la réalisation de la "charpente" qui supportera le futur pont principal
Mars 2022

La Péniche du Mascaret

Un technicien à la réalisation de la "charpente" sous l’œil aguerri de l'architecte naval
Mars 2022

La Péniche du Mascaret

Chaque poutrelle d'acier pour confectionner la charpente avoisine les 400 Kg
De ce fait, elles  sont apportées à l'aide d'une grue
Mars 2022

La Péniche du Mascaret

A l'extrémité avant de la cale sèche se trouve une cloison (avec un trou d'homme qui sera comblé par une trappe) réalisée par soudure électrique pour garantir une étanchéité parfaite. C'est en effet ce caisson d'air qui garanti la flottaison du navire en cas d'avarie.
Avril 2022

La Péniche du Mascaret

Commencement des travaux de réalisation du pont supérieur
Mai 2022

La Péniche du Mascaret

Vue depuis le pont cale sur le couloir central qui desservira les cabines
Mai 2022

La Péniche du Mascaret

Réalisation de la charpente du pont supérieur qui couvrira la salle principale de 250 m²
Juin 2022

La Péniche du Mascaret

Vue du pont supérieur en cours de réalisation
Juin 2022

La Péniche du Mascaret

Vue d'une partie de la salle plénière et du futur rooftop (toit terrasse)
Juin 2022

La Péniche du Mascaret

Vue d'ensemble
Juin 2022

La Péniche du Mascaret

Mise en place du toit de la méga structure
Juillet 2022

Après 6 mois de transformation acier à Villeneuve-la-Garenne (92), la Péniche du Mascaret est rapatriée à Bordeaux au printemps 2023. La première partie du convoyage s'effectue de Villeneuve-La-Garenne au Havre en passant par Rouen et le canal de Tancarville. Le convoyage fluvial est assuré par le pousseur "Effort 5" de la société Fluvial Service.

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret quelques heures avant son départ du chantier
naval de Villeneuve-le-Garenne pour Le Havre
Août 2022

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret quitte le chantier naval de Villeneuve-la-Garenne pour le Havre.
Le convoyage fluvial est assuré par le pousseur "Effort 5" (photo ci-dessus).
Août 2022

La Péniche du Mascaret

Après 4 jours de convoyage sur la Seine, la péniche est arrivée au Havre.
Août 2022

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret, quai du Brésil au Havre en attente de son
convoyage maritime pour Bordeaux.
Août 2022

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret a subi un toilettage de mer en vu de son convoyage maritime.
Une opération qui consiste à obstruer en partie les ouvertures des futures vitreries afin
de limiter l'emprise des vagues pendant le convoyage du Havre à Bordeaux.
Décembre 2022
 

La Péniche du Mascaret

L'opération de toilettage de mer une fois terminée.
Décembre 2022
 

La Péniche du Mascaret

Il a également fallu prévoir l'installation sur le pont avant d'un groupe électrogène de 35 Kva capable de faire fonctionner le guindeau (visible au premier plan). Le guindeau est le treuil qui actionne les 2 ancres pesant chacune 780 Kg. A gauche, le remorqueur Flatholm, quelques heures avant le convoyage pour Bordeaux.
Avril 2023
 

Après quelques mois où elle est amarrée Quai du Brésil au Havre, la Péniche du Mascaret est tractée pour son long voyage maritime opéré au printemps 2023. C'est le remorqueur "Flatholm" de la compagnie anglaise CMS Offshore Ltd partenaire de Aquatic Towage & Marine Ltd qui est chargé du remorquage entre le Havre et Bordeaux.

Remoqueur de La Péniche du Mascaret

Le remorqueur Flatholm de la compagnie anglaise CMS Offshore Ltd (23 m de long et 4 membres d'équipage) a pour mission de rapatrier la Péniche du Mascaret à Bordeaux depuis Le Havre soit 1200 Km et 4 jours de voyage au minimum

La Péniche du Mascaret

Vendredi 21 avril 2023 : Sous un ciel bleu, la Péniche du Mascaret quitte lentement le port du Havre avec l'aide d'un remorqueur du port à l'avant (au 2ème plan) et du Flatholm à l'arrière (1er plan).

La Péniche du Mascaret

Le passage délicat de l'écluse du port du Havre.

La Péniche du Mascaret

Après 1h30 d'opération pour sortir du port, le convoi s'éloigne du Havre.

La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret

Une fois bien au large et sorti du chenal, le pilote du port du Havre (au 1er plan) est ramené au port avec l'aide de la navette suiveuse que l'on nomme la pilotine.  A droite, le Capitaine du Flatholm, Mr Les Carson.

Le voyage en mer à raison de 6 noeuds de moyenne (11 Km/h) est prévu pour durer environ 96 heures (4 jours), le temps nécessaire pour longer les côtes de la Manche, contourner la Bretagne, descendre plein sud en logeant la côte Atlantique et remonter l'estuaire de la Gironde jusqu'à Bordeaux. La Péniche du Mascaret restera alors quelques semaines à Bordeaux le temps pour l'entreprise nautique Balineau de procéder aux derniers réglages des colliers d'amarrage. A l'issue de cette étape, elle effectuera son dernier voyage jusqu'au site final situé à Saint Germain de la Rivière.

Ci-dessus le tracé choisi par l'équipage du remorqueur Flatholm pour tracter la Péniche du Mascaret du port du Havre à celui de Bordeaux. La distance totale de cet itinéraire est d'env. 600 milles nautiques. Si le temps le permet à 6 nœuds, cette opération prendra environ 96 heures. (4 jours.) À la consommation de remorquage prévue, le remorqueur aura env. 12 jours de soutes à bord au début de l'opération. Cela donnera une marge de sécurité acceptable pour toutes les étapes du voyage proposé. Un arrêt de soute est prévu à Weymouth. Ce voyage est côtier et Flatholm sera toujours à moins de 60 milles d'un port de refuge : Cherbourg, Brest, Lorient ou de mouillages sécurisés : Guernesey, Baie de Douarnenez, Quiberon...

La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret

Après 7 jours de mer, la Péniche du Mascaret est arrivée à Bordeaux dans la nuit du 28 avril 2023

La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret à Bordeaux. Au 2ème plan, le Pont d'Aquitaine.

La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret est amarrée de façon définitive à deux pieux que l'on nomme dans le jargon "Duc d'Albe". Le principe est simple : la péniche coulisse via des colliers le long des Ducs d'Albe (un à l'arrière de la péniche et l'autre sur le flanc côté tribord) à l'image des pontons et haltes nautiques qui montent et descendent suivant la marée. Les colliers sont composés de défenses (protections) trapézoïdales afin d’amortir l’énergie des vagues du mascaret.

Les deux Ducs d'Albe en acier prévus pour servir d'amarrage mesurent 23 mètres de long pour 91 cm de diamètre et 20 mm d'épaisseur pour un poids chacun de 10.2 tonnes. Ils sont enfoncés à 12.5 mètres dans le sol du fleuve et dépassent de 10.5 mètres depuis le lit du fleuve, soit de 9 mètres environ depuis le niveau des plus basses marées. Ces 9 mètres de hauteur - visibles donc à l’œil nu à marée basse - sont indispensables pour faire face au marnage qui est très important lors des grandes marées dans cette partie de la Dordogne. Rappelons que le marnage est la hauteur entre la marée basse et la marée haute (de l'ordre de 4.5 mètres sur le site).

 

Un des objectifs de l'étude d’ingénierie marine dans ce projet est  de garantir qu'il y aura toujours suffisamment d'eau (même dans les marées basses les plus extrêmes et lors des étés les plus secs et compte tenu du changement climatique) pour faire flotter la Péniche du Mascaret. Une étude bathymétrique est alors nécessaire pour cartographier le lit du fleuve.
 

Cette opération s'effectue à l'aide d'un sonar multi-faisceaux depuis un bateau qui effectue des balayages sur la zone. Il en ressort un relevé bathymétrique (croquis ci-après) qui aide dans le choix final du positionnement de la péniche sur le fleuve. Celle-ci devra être positionnée à 36 mètres du bord du fleuve pour garantir sa flottaison quelles que soient les conditions climatiques et compte tenu du tirant d'eau du navire.

La Péniche du Mascaret

Extrait du relevé bathymétrique de la zone de stationnement de la Péniche du Mascaret : chaque ligne permet de délimiter les zones de profondeurs identiques tout au long de cette ligne. Plus les lignes sont rapprochées, plus le dénivelé est important. On peut repérer facilement où commence le lit plat du fleuve quand les lignes bathymétriques deviennent très espacées. Les 2 Ducs d'Albe sont représentés (à l'arrière et sur le flanc tribord) ainsi que l'emplacement des passerelles (pour le public à l'avant et de service à l'arrière)

La Péniche du Mascaret après sa transformation acier dans le chantier naval de Villeneuve-La-Garenne (avec la réalisation d'une méga structure sur le pont principal) est passée de 130 tonnes à environ 220 tonnes. Une masse considérable sur l'eau et pourtant... son tirant d'eau oscille entre 80 cm et 1 mètre seulement. Un tirant d'eau exceptionnellement faible compte tenu du poids du navire qui s'explique par la conception même des péniches, dépourvues de quille et dotées d'un fond plat.

 

Rappelons que la vocation première d'une péniche est le transport de marchandises, sèches ou humides. A titre d'exemple, la Péniche du Mascaret lorsqu'elle était encore en activité (avec sa longueur initiale de 71 mètres) était en mesure de transporter jusqu'à 967 tonnes de marchandises (avec dans ce cas un tirant d'eau pour le plus grand enfoncement porté à 2.8 mètres).

La Péniche du Mascaret

C'est grâce à l'absence de quille et au fond plat (comme on peut le constater sur cette
photo du pont cale) que la péniche peut afficher un si faible tirant d'eau

En complément du relevé bathymétrique qui nous renseigne sur la topographie du lit du fleuve, il est indispensable d'effectuer un sondage du sol pour connaître sa structure géologique. Des informations essentielles pour la mise en place des Ducs d'Albe. En effet, plus le lit du fleuve est constitué de sol "mou", plus il sera nécessaire d'enfoncer les pieux pour atteindre les couches dures permettant la solidité de l'ancrage.

 

Le sondage est effectué par un bateau spécialisé (photo ci-après) qui à l'aide d'une masse mécanique mesure la résistance qu'offre le sol à l'enfoncement de la masse. Le sondage a permis de nous renseigner sur une première couche d'argile vasarde grise et noire sableuse à très sableuse d'environ 5 mètres d'épaisseur suivie d'une couche de marne grise de 2 mètres environ avant d'atteindre le sol dur (soit à 7 mètres environ de profondeur). On comprend alors la nécessité d'enfoncer les pieux d'amarrage à plus de 12 mètres dans le sol pour assurer leur stabilité.

 

La Péniche du Mascaret

Opération sur le site de sondage géotechnique pour évaluer la lithologie et
la compacité des sols à l'endroit où seront ancrés les pieux d'amarrage

Une fois l'ensemble des relevés préalables effectués (bathymétrie, campagne de sondages géotechniques), les ingénieurs sont en mesure de déterminer avec précision la grosseur, la taille et la position optimales des Ducs d'Albe qui serviront de points d'amarrage de la péniche. C'est le bureau d'étude Seaport Engineering à l'origine de nombreux chantiers portuaires, maritimes et fluviales en France et à l'étranger (Saint-Barthélémy, Abidjan) qui a été mandaté pour l'étude d'amarrage de la Péniche du Mascaret.

 

D'autres éléments sont bien-sûr pris en compte dans l'étude comme la vitesse du courant et sa pression sur la coque du bateau ou encore la vitesse maximale du vent enregistrée lors des plus grosses tempêtes répertoriées à ce jour (celle de 1999 est une référence). Mais les ingénieurs de Seaport Engineering ont du composer avec un phénomène supplémentaire qui ne s'observe que sur deux fleuves en France (Garonne et Dordogne) : le passage du Mascaret ! Or, le Mascaret de la Dordogne est considéré comme l'un des 15 plus grands Mascarets au monde sur un total de 66 Mascarets présents de façon notable dans le monde (source : Mascaret prodigue de la marée de Antony COLAS Edition YEP 2017). Une déferlante de vagues successives dont certaines peuvent atteindre près de 2 mètres de haut lors des grands coefficients de marée.

La Péniche du Mascaret

Passage du Mascaret sur le site (juin 2021)

Après études, les ingénieurs ont décidé de placer le premier Duc d'Albe à l'arrière de la péniche ; équipé d'une défense permettant d’absorber les efforts du Mascaret. Le 2ème Duc d'Albe sera positionné sur le franc bord réagissant aux efforts de batillage des paquebots fluviaux touristiques naviguant dans le chenal à proximité (tel le MS Cyrano de Bergerac et ses 110 mètres de long). Rappelons qu'il n'y a plus de paquebots de fret sur la Dordogne depuis fort longtemps. Les défenses sur 2 niveaux (qui font la jonction entre la péniche et le pieu) permettent d'éviter toute gite importante.

La Péniche du Mascaret

​Une fois l'étude terminée, les travaux d'ancrage des pieux peuvent alors être envisagés.  Une opération délicate effectuée par l'entreprise girondine Balineau spécialisée dans les travaux maritimes et fluviaux. Celle-ci a effectué la plupart des ouvrages portuaires en Nouvelle Aquitaine. Elle est également intervenue en Guyane et aux Antilles. Les travaux de mise en place des deux Ducs d'Albe de 23 mètres sont prévus pour durer 5 jours sur site. Ils seront réalisés à l'aide d'une barge flottante.

 

Visuels des travaux de battage des pieux et de la mise en place des passerelles fixes réalisés par l'entreprise bordelaise BALINEAU du 19 au 26 juin 2023. Les passerelles ont été fabriquées par l'entreprise METALU à Saint-Nazaire.

La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret

La Péniche du Mascaret est en assèchement (janvier 2024) au Grand Port Maritime de Bordeaux . Au programme : décapage et peinture de la coque, pose des renforts de coque et des colliers d'amarrage par les équipes du port de Bordeaux, pose des vitreries, des gardes-corps et des escaliers par l'entreprise Metalovilela.

La Péniche du Mascaret

Décapage de la coque au nettoyeur haute pression 500 bar

La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret
La Péniche du Mascaret

Après le passage de l'anti-rouille au pistolet airless

La Péniche du Mascaret

Installation des colliers d'amarrage

La Péniche du Mascaret

Le collier d'amarrage de 850 Kg situé à l'avant une fois posé

La Péniche du Mascaret

Finition de la peinture au pinceau

La Péniche du Mascaret

06 15 36 74 08

13, route de la Dordogne 33240 St Germain de la Rivière

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